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Nouvelle-Calédonie : arrestations dans les milieux indépendantistes, un mois après le début des violences

Onze personnes ont été interpellées ce 19 juin en Nouvelle-Calédonie, dont le chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), mouvement soupçonné par les autorités françaises d'avoir orchestré le soulèvement contre la réforme électorale à la mi-mai.


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Christian Tein, responsable de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), et dix autres personnes ont été interpellés ce 19 juin, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP), citant un communiqué du procureur de Nouméa, Yves Dupas. Selon la même source, tous les interpellés ont été placés en garde à vue.

«Cette enquête ouverte par le parquet le 17 mai porte sur les chefs d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit, vols avec arme et en bande organisée, destruction de biens par incendie en bande organisée, complicité par instigation des crimes de meurtre et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et participation à un gouvernement formé en vue de la préparation d’actes de violences sur les personnes et de destruction de biens», a égrainé le communiqué.

Ce «coup de filet» survient plus de cinq semaines après le début d’un soulèvement dans ce territoire français du Pacifique Sud, entraînant les violences les plus graves depuis celles des années 1980.

L’Union calédonienne appelle au calme

De son côté, l’Union calédonienne (UC) a dénoncé des «arrestations abusives», confirmant l’arrestation des «principaux responsables» du CCAT. «L’État français persiste dans ses manœuvres d’intimidation. Ces arrestations étaient prévisibles», fustige ce parti indépendantiste, principale composante du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), appelant à «ne pas répondre à ces provocations».

Dans ce communiqué signé par son président, Daniel Goa, l’UC «demande des explications immédiates sur toutes ces arrestations gratuites et met en garde les responsables de cette situation, élus locaux loyalistes, qui prétendent défendre la sécurité des Calédoniens, de ne pas continuer de souffler sur la braise».

L’archipel a fait face à l’une de ses plus graves crises avec une flambée de violences déclenchée dans la foulée de l’annonce, le 13 mai, du débat à l’Assemblée nationale à Paris d’une réforme constitutionnelle élargissant le corps électoral, mesure dénoncée par les indépendantistes et adoptée le 14 mai.

Sept personnes ont été tuées au cours de cette vague de violences, dont deux gendarmes. Sur le plan matériel, près d’un millier d’entreprises et plusieurs centaines de maisons ont été incendiées ou vandalisées, déclarait le 11 juin le président du Comité des sociétés d’assurances (Cosoda) Frédéric Jourdain auprès de la chaîne publique Nouvelle-Calédonie La Première. «Selon nos dernières estimations, nous sommes à près d’un milliard d’euros de dommages», ajoutait-il. Un chiffre avancé dès le 17 mai par la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie.




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